Les fondations de nos maisons, pour la plupart posées sur un sol sablonneux, seront-elles assez solides pour résister à un déplacement de leur sol d’appui ?
Les dégâts visibles dans les Landes, dont le relief est assez similaire au nôtre, après le passage d’Alex pourraient bien aussi arriver à Kerlouan.
Qui va payer ? Les Kerlouanais·ses !
Quid aussi des talus qui ont toujours servi, non seulement à délimiter les parcelles, mais également à retenir les excédents d’eaux pluviales en leur permettant d’être drainés directement dans le sol ?
Si la suppression de certains talus est compréhensible au regard du modèle agricole actuellement en vogue, la suppression d’autres, ainsi que celle des chemins communaux qu’ils bordaient jusqu’il y a peu, cause déjà des problèmes annuels systémiques.
La terre agricole finit chaque année par quitter les champs et finir dans les fossés et ruisseaux.
Qui doit payer, ensuite, pour les faire curer de l’excédent de terre ?
Les Kerlouanais·ses !
La municipalité en place, issue du précédent conseil municipal, ayant l’an passé clamé son désir d’avenir pour la commune, ne devrait-elle pas envisager tout d’abord de récupérer les chemins volatilisés ?
Le droit des voiries est imprescriptible.
Quant à ceux qui se sont appropriés les chemins communaux, illégalement, ils doivent les rendre et les remettre en état.
Le maire est responsable de cette obligation, non seulement vis-à-vis des Kerlouanais·es mais aussi légalement, devant le préfet.
Il doit également se pencher sur la reconstruction des talus bordant les voiries, qui appartiennent à 50 % à la commune, ainsi que sur les zones sensibles au stockage potentiel des eaux de pluie, afin d’en améliorer le drainage.
Faute de prendre les choses en mains, c’est vers un désastre que nous avançons à grand pas, et les responsables, en cas d’inaction, devront en répondre publiquement.
Exemple d’un chemin communal « disparu », à remettre en état par les parcelles l’ayant intégré
- Exemple d’un chemin communal, en 1980
- On voit parfaitement le chemin qui sépare les différentes parcelles cultivées.
- Exemple d’un chemin communal, en 2018
- On voit parfaitement les parcelles qui ont intégré le chemin communal à leur culture.
Une spoliation du bien public, et un danger pour la résistance aux inondations.
Ce chemin, comme tous les autres, doit être rendu à la commune.