Stupéfiant !
Certains pensaient qu’après que Le Préfet rappelle la loi au maire Christian Colliou, après la demande de contrôle de légalité des Ami·es de Kerlouan, le conseil municipal suivant permettrait aux citoyen·nes de retrouver un semblant de fonctionnement démocratique.
Et voilà que le conseil municipal du 25 mars 2021 se passe comme si le Préfet n’avait jamais rappelé les irrégularités commises précédemment, qui lui avaient été signalées par Les Ami·es de Kerlouan [1].
Décisions dictatoriale du maire, et non-respect de la publicité des débats.
Comment faire confiance à un représentant de la loi qui, ouvertement, se moque du représentant de l’Etat, le préfet, en ne prenant pas en compte les rappels à la loi que celui-ci lui fait ?
Les Kerlouanais·es en ont assez
De plus en plus de Kerlouanais·es, et leurs ami·es, qu’ils aient voté ou pas pour le maire actuel, trouvent qu’il n’est pas correct que le conseil municipal ne fasse pas les choses dans les règles.
Règles de fonctionnement, règles de mise à disposition des documents légalement consultables, règles de démocratie et de transparence, et tout simplement les règles sous lesquelles iels ont été élu·es !
Petit rappel de quelques irrégularités de ce conseil municipal
- Le huis-clos ne se décrète pas par le maire, il est voté par le conseil municipal.
- Les débats doivent être publics. Si, pour des raisons sanitaires [2] la présence du public n’est pas possible, alors la retransmission EN DIRECT débats est considérée comme acceptable.
Or,
- le huis-clos a été annoncé dans la presse la veille du conseil municipal,
- le débat a, paraît-il, été filmé, et annoncé comme disponible le lendemain, ce qui est ILLEGAL.
Et, pour couronner le tout, le prétendu film qui a été fait du conseil municipal du 25 mars n’est même pas disponible !
Les Ami·es de Kerlouan ne lâcheront pas : la démocratie doit régner à Kerlouan, ils appellent les conseillers municipaux élus, ainsi que les Kerlouanais·es dans leur ensemble, à se rendre compte de l’état de gestion de la commune, digne d’une république bananière.